Blake et Mortimer
Maxime a déjà vu les 13 épisodes de la série (bandes dessinées diffusées sur Canal+), et il en est fou. C'est sa série préférée après Tintin et les Thunderbirds. Il aimerait beaucoup se trouver à la place de Francis, dans l'espadon bleu.
Lorsque l'on regarde Blake et Mortimer, et plus particulièrement "Le secret de l'espadon", on se met à la place des 2 héros, Maxime, le petit blond pour Philip Mortimer (le rouquin), et moi ,Francis, pour Francis Blake (le grand blond). Maxime n'est pas content, car il préfère Francis Blake, c'est son héros préféré, of course.
Les 13 épisodes :
Les épisodes que Maxime préfèrent sont "Le secret de l'espadon" et "Le secret de l'île de Pâques" (ah les secrets...).
LE MYSTÈRE DE LA GRANDE PYRAMIDE |
LA MARQUE JAUNE![]() |
LE SECRET DE L'ESPADON![]() ![]() |
L'ÉNIGME DE L'ATLANTIDE |
SOS MÉTÉORES![]() |
LE PIÈGE DIABOLIQUE |
L'AFFAIRE DU COLLIER |
LES 3 FORMULES DU PR. SATO |
L'AFFAIRE FRANCIS BLAKE![]() |
L'HÉRITAGE DU VIKING |
LE TESTAMENT DE L'ALCHIMISTE |
LE SECRET DE L'ILE DE PÂQUES |
LA PORTE DU DRUIDE |
Les acteurs :
Sir Francis Blake
Francis-Percy Blake est né
à Llangowlen (Pays de Galles) de Aneurin-J. Blake, colonel au Royal Walsh Fusilier et de
lady Milicent Roche of Killarney, fille de Samul-B. Roche of Killarney, juge de paix du
compté de Glamorgan.
Issu d'une respectable famille d'hommes de loi et d'officiers, le jeune Francis préfère
à la robe le métiers des armes. Aussi, dès la fin de ses études à Eton, il entre
comme il se doit au Staff College de la "Royal Air Force", d'où il sort
brillamment avec le grade de captain. Il effectue la première partie de sa carrière dans
la R.A.F. puis passe à l'aéronavale comme squadron leader à bord du porte-avions
Intrepid. C'est à ce moment qu'il est détaché par la "Section spéciale" de
l'Admiralty à Scaw-Fell, où l'on procède, dans le plus grand secret, à la mise en
chantier de l'Espadon, le fameux sous-marin volant du professeur Mortimer.
L'odyssée de l'Espadon est encore trop présente à toutes les mémoires pour que l'on
s'étende ici sur le rôle capital joué par ces deux hommes au cours de l'invasion jaune.
Rappelons simplement que c'est de cette époque que date la solide amitié qui unit
Francis Blake et Philip Mortimer.
Bien qu'offrant par leurs tempéraments différents un frappant contraste, leurs mutuelles
qualités s'équilibrent et se complètent. Ils forment une équipe particulièrement
dynamique et d'une rare efficacité.
Ses dons particuliers dans l'affaire de l'Espadon ont, tout naturellement, amené Blake à
travailler pour les Services secrets britanniques et pour le M.I.5. en particulier, qui
apprécient, comme il convient, son imperturbable sang-froid et son remarquable pouvoir de
pénétration.
A l'inverse de Mortimer, Francis Blake est le flegme britannique personnifié. Comparé à
son ami, il paraît froid et détaché, absolument maître de ses réactions. Mais cette
insensibilité apparente n'est due qu'à son horreur atavique de toute manifestation
publique de ses sentiments.
Comme tout Anglais de bonne race, Blake est tenace, persévérant, combatif, ne relâchant
son effort que lorsque l'affaire qui l'occupe a trouvé sa solution. Contrairement à
Mortimer, toujours prêt à se lancer, tête baissée, dans l'aventure, Blake est
circonspects, réfléchi et prudent. Il est rare qu'il donne dans un piège. Mais s'il lui
arrive de se trouver le dos au mur, c'est alors avec une inflexible détermination qu'il
affronte la situation, et sa bravoure, pour être moins spectaculaire, n'a rien à envier
à celle de son compagnon.
Les seuls moments où l'on a vu cet homme si calme manquer de trahir une certaine émotion
furent ceux ou l'incorrigible professeur Mortimer, poussé par son impulsivité
habituelle, s'était mis, une fois de plus, dans quelque fâcheuse situation...
Ses sports favoris : le polo, le golf, le yachting.
DISTINCTIONS
En raison de l'audace et de l'habileté avec lesquels il a su mener à bien la périlleuse
mission que lui avait confiée l'amirauté, et de sa brillante et valeureuse conduite lors
du siège de la base d'Ormuz, le squadron leader Francis-Percy Blake a été promu au
grade de colonel par Sa Majesté George VI qui, outre la Distinguished Service Order, lui
a conféré le titre de baronet (autres distinctions : Military Cross - St. Georges Médal
- Victoria Cross).
Si ses camarades de promotion continuent à l'appeler familièrement
"Capitaine", c'est par plaisanterie, en référence à son lointain ancêtre, le
redoutable Mandred, surnommé "Captain Black Beard", compagnon du comte de
Salisbury qui anéantit la flotte de Philippe Auguste dans le Zwin en 1213.
Blake est le complément de Mortimer. D'une égale valeur, mais de tempérament
différent. D'où confrontation d'opinions (donc intérêt des dialogues). Il est vrai que
la forte personnalité de Mortimer a fait de son compagnon une sorte de "Sparring
Partner". Pourtant, lorsqu'à titre d'expérience j'ai tenté de l'éloigner, Blake
m'a été réclamé avec insistance. Ce qui prouve que son rôle dans la saga est
nécessaire pour son équilibre.
Pr. Philip Mortimer
De son vrai nom,
Philip-Edgar-Agus Mortimer est né à Simla, où son père, Archibald-Aeneas Mortimer,
originaire de Falkland et médecin-major dans l'armée des Indes, tenait garnison. Sa
mère, lady Eileen-Hunter of Pitlochry, elle aussi du Perthshire, était réputée dans la
colonie anglaise, tant pour son esprit primesautier que pour son incontestable talant de
pianiste.
De sa mère, le professeur tient son tempérament imaginatif, malicieux et plein d'humour.
De son père, il a le caractère indépendant et emporté, le respect des traditions et un
léger penchant pour le bon whisky de malt (du Carghu, de préférence) ayant un
respectable nombre d'années de vieillissement dans des tonneaux de chêne.
A onze ans, il rentre au pays pour y faire ses études. D'abord à Dumbarton, puis à
l'Allen Glen's School de Glasgow. Elève brillant, il entre à dix-sept ans à
l'université de cette même ville, renommée pour son enseignement scientifique d'où il
sort B.S.C. (Bachelor of Sciences).
Très tôt, il s'oriente vers la recherche et plus spécialement vers la physique
nucléaire qu'il va parfaire au M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology) puis à
l'université de Berkeley dont il devient bientôt l'un des plus éminent représentant.
Mais son insatiable curiosité supporte mal le cloisonnement de la spécialisation. C'est
le chercheur humaniste par excellence, ouvert à toutes les disciplines et à tous les
problème de son temps.
C'est ainsi qu'il porte actuellement son intérêt sur la biologie moléculaire (structure
fine de la matière), qu'il pratique en particulier au M.R.C. (Medical Research Council de
Cambridge).
Homme de science doublé d'un homme d'action, jovial, débordant de vie, Mortimer est un
solide gaillard rompu à tous les sports virils. Fervent joueur de golf et de shinty, il
pratique la boxe, le judo et le karaté, ce qui lui est bien utile lorsqu'il se trouve
empêtré dans une de ces extravagantes et dangereuses histoires qu'il semble attirer sur
lui comme le paratonnerre attire la foudre !
Franc, loyal, impulsif, dédaignant tout compromis, il est intransigeant sur tout ce qui
touche à l'honneur et au bon droit. Evidemment il arrive que son caractère bouillant et
sa façon de foncer droit devant lui le mettent parfois en bien mauvaise posture...
Heureusement, dans bien des cas, sa vaste érudition et son esprit inventif lui permettent
de se tirer d'affaire et de résoudre des problèmes là où la seule bravoure ne
suffirait pas.
Pour être complet, ajoutons qu'il adore sa pipe. Son tabac préféré : le Virginie ou le
Old Navy.
DISTINCTIONS
En récompense des éminents services rendus à l'empire britannique et à ses dominions,
tant sur le plan scientifique que militaire, et aussi pour honorer la bravoure dont il a
fait preuve en de nombreuses et périlleuses circonstances, il a plu à Sa Majesté George
VI de décerner au professeur Philip-Edgar-Angus Mortimer la Distinguished Service Order,
et de lui conférer le titre de baronet (autre distinction : Victoria Cross). Mais à son
titre réel, sir Philip E.-Angus Mortimer préfère, tant par modestie naturelle que par
sa viscérale aversion des mondanités et autres manifestations tapageuses, son simple
titre de "professeur"...
Olrik
Bien que le grade de
colonel ait indubitablement été porté par le fameux renégat connu sous le nom d'Olrik,
on ignore tout de son passé militaire. Plusieurs journalistes se sont vainement efforcés
de percer cette énigme. Mais aucun d'eux n'a réussi à apporter un argument vraiment
probant à l'appui de sa thèse. Certains prétendent avoir relevé dans les archives
allemandes, tombées aux mains des Soviétiques, le nom d'un certain Ulrich von
Hohenstauff, Strombannfürer à la "Junker Shule" de Bat Tölz dans lequel ils
croient identifier le fameux colonel. D'autres affirment qu'il existe de fortes
présomptions pour qu'il ait appartenu à la "Section étrangère" de
l'ex-Guépéou sous le nom de Kirlof anagramme (à une lettre près) de Olrik ! Se fondant
sur des affirmations (d'ailleurs incontrôlables) d'un transfuge des Services hongrois,
quelques-uns pencheraient plutôt pour son appartenance au A.V.H... Enfin, en dépit de la
consonance balte de son nom (probablement un pseudonyme ?), on n'en sait pas davantage sur
ses origines ethniques.
Qui est-il ? D'où vient-il ? Mystère ! ...
Quoi qu'il en soit, ce personnage hors série est bien l'un des plus prodigieux
aventuriers que le monde ait connus, et aussi l'un des plus dangereux. D'une valeur et
d'un courage équivalent à ceux de son adversaire Mortimer (qu'il estime d'ailleurs en
connaisseur !), il ne s'oppose à celui-ci que par la conception toute personnelle qu'il a
de la société. En effet, fier, intelligent, désinvolte, dénué de scrupules, son
machiavélisme n'a d'égale que son incommensurable ambition. Ne considérant que son
intérêt personnel, il ne recule devant rien pour réaliser ses ténébreux projets. Il
est le cerveau qui élabore, organise, ordonne. Dominateur, son ascendance personnelle
subjugue tous ceux qui l'approchent, et pourtant il n'a que dédain pour la piétaille qui
le sert et à laquelle il laisse le soin des basses besognes.
En effet, l'impitoyable lucidité avec laquelle il observe le monde qui l'entoure
n'inspire à cette nature orgueilleuse et rebelle qu'un souverain mépris (hélas !
combien justifié !...).
C'est probablement ce sentiment, joint à celui qu'il a de son incontestable supériorité
qui a fait de cet individu particulièrement doué, le cynique et redoutable hors-la-loi
que l'on connaît.
En suivant les alternatives de la lutte sans merci que se livrent les trois hommes, on
assiste en réalité à l'éternel conflit qui oppose, depuis que le monde est monde, les
forces du Bien et du Mal... Personnellement, j'y voit plutôt un schématisme
indispensable, à moins de doubler chaque personnage, d'un Mr. Hyde.
Quelques sites sur Blake & Mortimer :
Dargaud - Le catalogue http://www.dargaud.fr
En
Italie Gianfranco Goria